Ah, les joies d'être maman d'un adolescent ! Entre les rituels de la puberté et les mystères de leur chambre (qui, soyons honnêtes, pourrait rivaliser avec les plus grands labyrinthe d'Harry Potter), il y a un phénomène qui a su s'inviter dans notre quotidien : l'addiction aux jeux vidéo.
Oui, vous savez, ce moment où votre enfant change de couleur en entendant le mot " devoir " mais devient aussi lumineux qu'un néon de Las Vegas dès qu'on parle de sa console préférée.
Il faut l'admettre, les jeux vidéo sont devenus les nouveaux héros de notre époque. Au lieu de sortir jouer au foot ou de se plonger dans un bon livre (qui a besoin de ça de nos jours ?), mon cher adolescent préfère s'immerger dans des mondes virtuels où il peut combattre des dragons, construire des châteaux ou, pour les plus " innovants ", gérer une ferme. Oui, parce que rien ne vaut le fait de traire une vache numérique en pyjama, n'est-ce pas ?
D'un côté, je comprends. Qui ne rêverait pas d'être un super-héros, de sauver la planète ou de devenir le roi d'un royaume imaginaire ? Mais de l'autre, je me demande si les pixels de cet écran peuvent vraiment remplacer une bonne vieille sortie au parc, ou même un simple " bonjour " à la voisine. Je me souviens d'un temps où les aventures se vivaient en dehors des murs de la maison, pas derrière un écran de télévision. Mais apparemment, l'aventure a pris un abonnement Netflix et a décidé de rester au chaud.
Mon ado a cette incroyable capacité à se concentrer sur un jeu pendant des heures. Je l'ai même surpris à s'exprimer dans un langage que je ne comprends pas. " Maman, tu ne sais pas ce que c'est un loot ? " Euh, non, mais je sais ce que c'est une lessive à faire... Mais bon, qui suis-je pour juger ? Je suis encore traumatisée par les termes " swag " et " YOLO " qu'il a balancés à tout bout de champ l'année dernière.
Et parlons des repas. Ah, le doux son d'un ado affamé. Il ne manque jamais de m'appeler quand il s'agit de commande de pizza, mais pour le reste, il est trop occupé à " farmer " des ressources pour se soucier de sa nutrition. Je me demande parfois s'il a compris que les carottes ne poussent pas sur une manette de jeu. Et que dire de la fameuse phrase " Maman, je peux avoir un encas ? " qui se transforme en " Maman, je peux avoir des chips ? ". À ce stade, je suis presque prête à lui faire un diplôme en nutrition virtuelle.
Mais, en tant que maman, je m'inquiète un peu. À quel moment cela devient il trop ? Quand je commence à entendre le son de son jeu plus souvent que le bruit de la vaisselle qui s'empile dans l'évier, je me demande si je ne devrais pas envisager d'acheter un détecteur de jeux vidéo. Vous savez, un petit gadget qui bipe quand il a trop d'heures de jeu. Peut-être un projet pour le prochain Noël ?
Finalement, je réalise que, comme tout dans la vie, il faut trouver un équilibre. Oui, les jeux vidéo peuvent être une source de divertissement et même de compétences (qui aurait cru que mon ado apprendrait la stratégie en jouant ?). Mais n'oublions pas de sortir, de respirer l'air frais et de socialiser, même si cela signifie devoir affronter la voisine.
Alors, chers parents, si vous vous trouvez dans la même situation que moi, gardez espoir. Peut-être qu'un jour, nos ados troqueront leur joystick contre un ballon de foot ou un bon livre. En attendant, je vais préparer des carottes en forme de manette de jeu pour le prochain repas. Qui sait, ça pourrait faire des merveilles !
Et vous, comment gérez vous l'addiction aux jeux vidéo chez vos ados ? Allez, partageons nos anecdotes !
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