Se sensibiliser à la méningite bactérienne

Publié le 24 avril 2014 par Theworkingmum @theworkingmum1

Je crois que ce qui fait le plus peur quand on devient parent est la santé de bébé. La santé conditionne tout. Bien que tout avait l’air normal aux échographies, je me demandais si ma fille allait respirer par exemple car ce n’est qu’à la naissance que les poumons se mettent en route réellement. N’allait-elle pas être aveugle ou sourde? Bref, tu peux vite te faire quelques nuits blanches…

Heureusement, ma fille est au top. Elle a tout ce qu’il faut et surtout elle est rarement malade. Nous avons  évité les urgences de l’hôpital également jusqu’à aujourd’hui. Je suis une maman sereine qui a donc tendance à ne pas stresser dès que la fièvre arrive ou que le nez coule. J’ai mes réflexes: doliprane, mouche bébé…

Mais voilà, il y a certains symptômes auxquels il faut faire super attention. Il y a des maladies vicieuses. La méningite bactérienne en fait partie. Toutes les dix minutes dans le monde, une personne meurt d’une méningite bactérienne et parmi les survivants, 6 % ont des séquelles. Aujourd’hui, 24 avril, c’est la journée mondiale de la méningite (ça serait bon signe si elle n’existait plus!) et à cette occasion la photographe Anne Geddes et la Confederation of Meningitis Organisations lancent la campagne « Protégeons nos enfants, Protégeons notre avenir ».

La méningite touche et les enfants en premier (1-4 ans) et adolescents (15-19 ans) mais attention c’est contagieux: il faut vite décrypter les symptômes et appeler le 15! Vite car en 24 heures, le décès peut survenir!! La France recommande depuis mi-2009 la vaccination contre le méningocoque C chez les enfants et adolescents âgés d’1 à 24 ans (professeur Jean-Christophe Mercier des Urgences pédiatriques à l’hôpital Robert Debré de Paris).

La campagne de sensibilisation

Anne Geddes a réalisé quinze portraits d’enfants dans plusieurs pays rescapés de la maladie. Ils sont à découvrir sur Internet ou sur Paris, au Drugstore Publicis (133 avenue des Champs Elysées, 75008 Paris) jusqu’au 29 avril 2014, puis suivra un parcours itinérant en France.

Il est extrêmement important que mes images les aident à prendre conscience de la gravité de la maladie. Anne Geddes

BERNADETTE avait trois ans lorsqu’elle a contracté une méningite à méningocoque. Elle a commencé sa convalescence après plusieurs semaines à l’hôpital où elle a été amputée des deux jambes, au-dessus du genou, et d’une partie de ses doigts. Aujourd’hui, à six ans, Bernadette marche, sourit. Elle est un exemple pour son entourage.

Le Tumblr « Protégeons notre avenir » présente les photos et les scènes de «making-off» montrant la grande complicité entre la photographe, les enfants et leurs parents. Un e-book rassemblant ces photos est disponible sous format PDF.

Je pensais qu’il avait une gastro-entérite, une grippe. Nathalie

Les parents sont les premiers médecins de leurs enfants, nous sommes tous concernés. Patricia Merhant-Sorel, Présidente de l’association Petit-Ange

Son corps s’était rempli en 20 minutes de tâches violettes. Nathalie

Ça n’arrive pas qu’aux autres. Cécilia

Quand le médecin m’a proposé le vaccin, j’ai hésité (rappelles-toi c’est ici), avec ce type de campagne, on se rend bien compte que malgré le "business de la santé", on peut sauver notre enfant et d’autres vies également. C’est la prévention. J’en reparlerai au médecin au prochain rendez-vous car le vaccin contre la méningite n’est toujours pas sur le carnet de santé de ma fille de bientôt 3 ans.

Aller plus loin:

  • le site web d’Anne Geddes
  • le site web du collectif Contre la méningite, relais de la campagne en France
  • campagne réalisée le soutien institutionnel de Novartis Vaccins
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