La longue route de la scolarité a belle et bien commencé. Cela devient presque déjà la routine. Le matin : les yeux encore pas totalement ouverts, je prépare le biberon, sors deux barres Kinder du paquet et va réveiller ma fille si elle ne l’est pas déjà. On allume la télé pour commencer avec Tchoupi et je la laisse petit déjeuner. Je file à toute vitesse me préparer et enfile mes vêtements choisis la veille (ou pensés tête posée sur l’oreiller). Je reviens voir ma fille qui a normalement mangé le chocolat et qui m’en redemande… « Pas après le biberon! Et d’abord vient aux toilettes » Tout ça fait militaire mais faut y aller, tout bien respecter, l’heure tourne! Entre temps, le café de super-papa-chéri s’est écoulé et je l’ai réveillé 5 ou 6 fois… J’habille ma fille avec des habits choisis, encore une fois la veille, et je m’en vais au boulot après un bisou à tout le monde.
Tout ça n’est pas très passionnant. Ce matin, ce fut pire. Le réveil n’a pas sonné ou je ne l’ai pas entendu, rien avalé. Métro bondé. Mais on apprend à faire de plus en plus vite. On va à l’essentiel, quitte à oublier le parapluie. Ouf, il ne pleut pas.
Du côté de ma fille, le coucher se passe plus tôt qu’avant. A 21H. Ouf, je récupère un peu de soirée, avant c’était 22H FACILE. Forcément ses siestes ont été divisées par deux mais ça va. Dès que ma fille entend le mot école, elle te déroule la journée : la boite à doudou, la gym, l’escargot (c’est la mascotte de la classe et on va le garder pour les vacances), la cantine, le dodo, la cour et vient l’heure des mamans et des papas. Je l’écoute attentivement quand elle se met à chanter de nouvelles chansons apprises lors de la chorale chaque mardi (activité que je n’aurais jamais pensé à lui faire faire !) et quand elle me dit « sinon la maitresse elle va facher » (ça y est la notion d’autorité prend place).
Le « dépot » se passe bien. Le doudou va dans le panier à doudou, la tétine est sortie de la bouche est déposée dans la boite (ça, c’est la grande nouveauté car la première semaine d’école, bilan ici, elle ne voulait pas l’ôter), finis les pleurs mais… Mais voilà que ma fille a une observatrice, peut-être une timide même? Quand les enfants sont déjà installés, 28 je te rappelle, elle a du mal à aller s’insérer pour participer à une activité. Elle reste souvent avec son doudou au milieu de la classe sans réelle prise en main par la maîtresse ou l’assistante déjà bien occupées. Le démarrage est un peu plus dure pour elle, ou l’intégration?, que les autres enfants. Sans aucun traumatisme donc tout va bien. J’étais aussi comme ça en maternelle, est-ce dans les gênes? Et ceux de super-papa-chéri alors ?
Côté administratif, il faut prendre l’habitude du cahier de liaison. On a loupé l’autorisation pour la photo de classe, pas encore participé pour la coopérative… Finalement ce sont nous les plus rebelles ;-)
Je me posais la question si l’école n’arrivait pas trop tôt. Je me la pose toujours mais je vois bien aussi qu’au bout d’un mois l’adaptation est faite, intégrée et que même si ça ne roule pas, il n’y a rien qui coince. Il faut dire que le rythme de ma fille est plutôt encore bien adapté puisque nous allons la chercher à 16H30. Les journées ne sont pas trop longues. La clé du bien-être à mon sens. La source d’angoisse pour les parents. Le luxe reste toujours le temps. Et chez toi, finalement, quel bilan de rentrée?