Je n’ai pas voulu poster trop de photos de mon diner hier soir sur Instagram, je ne voulais pas me faire d’ennemi ^^ C’est en effet pas tous les jours que l’on peut être invité à diner sur l’avenue George V. Avenue George V ET chez un chef étoilé au guide Michelin.
Autant dire que je sais pourquoi je cours ! Plaisir des papilles coïncide chez moi avec footing. C’est toute l’équipe des #foodistas que j’ai donc pu retrouver hier soir ; l’équipe avec qui j’ai pu courir la Parisienne car vous vous en doutez, je suis loin d’être à seule à aimer le footing pour ensuite me régaler de bons produits et garder un semblant de ligne!
Parée de mon plus beau trend coat, je suis arrivée au sixième étage de ce restaurant à la façade discrète. Le ton est tout de suite donné : sobriété et élégance. Il serait difficile de tout décrire, c’est une adresse qui mérite d’être découverte. La formule midi est à 39,50 euros, ce qui rend cette cuisine accessible à presque toutes les bourses.
Je te passerais le « j’ai mangé et j’ai bien bu » avec la peau du ventre bien tendue, ce qui est vrai, pour te décrire l’une des particularités du restaurant. Complètement circulaire!! Il fait tout le 6è étage avec une véritable vue panoramique : de la salle tu vois les cuisines, le bar et vice versa. En plus d’être au dernier étage, il y a une impression de transparence intimiste. Oui, c’est un peu deux notions à l’opposé, je te l’accorde!
J’apprécie quand on peut voir les cuisines. Elles sont souvent cachées pour les mauvaises odeurs ou pour dissimuler des choses… J’apprécie avoir cette possibilité, sans en abuser. Je suis passée en cuisine et pas une voix plus forte que l’autre, les choses sont fluides. Voilà un bon point en tant que client que j’apprécie. On peut travailler en flux tendus (car oui je reste convaincue que c’est un métier plutôt speed) mais c’est pas pour ça qu’on doit avoir un niveau sonore qui augmente.
Le service est réellement au top. Présent sans trop l’être. Fidèle à la maison d’après ce que j’ai compris et plutôt jeune.
Nous avons avec avec la #teamfoodistas échanger avec le chef de ces lieux, Frédéric Vardon, sur des sujets sensibles : la pêche et la viande. Comment certains produits sont chéris par rapport à d’autres. C’est bien connu, pour les chefs, la qualités des produits prime et qui dit qualité dit proximité du lieu de pêche avec le restaurant (Frédéric privilégie les poissons pêchés en Bretagne et dans le nord). La carte change régulièrement car c’est une réalité on ne peut pas avoir de meilleurs produits que ceux de saison (ça c’est moi qui le dit, mère nature a tout prévu). Alors qui détient le pouvoir d’une meilleure alimentation ? Les services marketing ? Le consommateur ? Car même les chefs ont parfois du mal à pouvoir vendre certains produits « mal aimés ». Cela corrobore la campagne lancée par le ministère : les fruits et les légumes moches ne sont pas achetés et pourrissent engendrant du gaspillage alimentaire (alors qu’une fois cuisinés ils sont comme les autres, bref, c’est ma fibre écolo qui remonte)
Une terrasse en bois permet d’apercevoir la tour Eiffel, ça c’est le côté bonus et si jamais tu veux n’éterniser un peu dehors, demandes ton plaid, si c’est pas l’idéal ça!?
Une adresse un peu hors du temps en somme où le rythme et brouhaha de Paris sont oubliés pour un temps.
Une mention spéciale pour les macaroni gratinés, fin ragoût de truffe d’été ‘Tuber Aestivum’
A faire le midi comme le soir !
Le 39V (trente neuf cinq)
39 avenue George V
75008 Paris
Metro : George V ou Alma Marceau
De 40 € à 195 €
Accéder à la carte
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