Mon choix de faire suivre ma grossesse par une sage-femme

Publié le 09 décembre 2014 par Annesoa @bullabebe

Je commence ici une petite série d'articles sur la grossesse, car vous imaginez bien que c'est un sujet qui occupe une part non négligeable de mon cerveau (et de mon bidou !) en ce moment...

Et le premier sujet que je voulais évoquer, c'est mon choix de me faire suivre uniquement par une sage-femme libérale. Si pour PetitChou, je ne m'étais pas vraiment posé la question et avais fait confiance à ma gynéco "habituelle", notre dernière entrevue m'avait sérieusement refroidie (remember ce fameux épisode...). Du coup, pour le premier rendez-vous de suivi et pour les suivants, j'ai préféré, cette fois-ci, confier mon utérus, ma cacahuète et mes questions existentielles à une sage-femme !

Bien sûr, le travail d'inventaire et de recherche que j'ai réalisé pour la section "Grossesse / Maternité" des Petits Nantais, m'a permis d'être mieux informée sur ce qui existe dans ma ville, notamment en matière de préparation à l'accouchement, mais cela va bien au-delà...

Tout d'abord, il est intéressant de rappeler que les sage-femmes sont, par la loi (voir le Code de Santé Publique), autorisées à assurer le suivi gynécologique des femmes enceintes ou non, de prescrire les examens nécessaires lors de la grossesse (analyses sanguines, échographies...) ainsi que les médicaments (contraception et homéopathie incluses), en plus de maîtriser l'accompagnement de la grossesse, de l'accouchement et du suivi post-grossesse.

Et personnellement, moi ça me rassure de pouvoir établir une relation de confiance avec une professionnelle unique, avec qui je peux échanger sur tous les aspects de ma grossesse, médicaux certes (même si finalement l'examen purement médical représente peut-être 20% de la consultation), mais aussi psychologiques, émotionnels et tout simplement humains...

Je sais bien qu'il ne faut pas généraliser, et que certainement beaucoup de gynécologues arrivent à voir au-delà de leur spéculum, mais je ne regrette absolument pas mon choix. En l'absence de pathologie nécessitant une prise en charge particulière pour "grossesse à risque", je préfère 1000 fois être considérée en tant que femme plutôt qu'en tant que patiente !

D'ailleurs on le dit bien... la grossesse n'est pas une maladie !

Et vous, avez-vous aussi fait ce choix? Comment avez-vous appréhendé votre suivi de grossesse? Je suis curieuse de lire vos témoignages.

Photo : Famili