Gérer le cododo avec un enfant de 4 ans

Publié le 10 septembre 2015 par Theworkingmum @theworkingmum1

C'est notre réalité : en pleine nuit, notre fille unique (est-ce là le hic) se réveille et vient nous rejoindre dans notre petit lit de 160 cm.

Nous avons gaiment pratiqué le cododo quand elle était nouveau née (est-ce là le second hic) et ça a sans doute sauvé une grande partie de l'allaitement.

Certains diront sans doute que c'est de notre faute à l'instar des parents qui se plaignent que l'enfant prenne encore la tétine mais ce sont " quand même " les parents qui lui ont donné à la base. C'est bien toujours de la faute des parents non?

Mais faut-il vraiment chercher un fautif?

Il y a eu une période où notre fille s'endormait et faisait toute sa nuit dans notre lit. Là, oui, je n'ai pas ressenti de plaisir à être la maman poule.

La période qui suivi fut celle du petit matelas du lit à barreau sur lequel elle préférait dormir au pied de notre lit. Là, non plus, j'avais bien mon espace dans le lit mais quel intérêt de louer un appartement avec deux chambres? Si nous dormons tous (hormis le chat qui retrouvait le calme et la place sur le canapé du salon) dans une seule chambre et que les jouets sont dans le salon...

Nous avons donc travaillé (à partir du moment où il y a un objectif, j'assimile cela à un travail) pour que la miss retrouve son lit (qui n'était pas perdu bien loin).

Le rituel des histoires a été fair à nouveau dans son lit et même lorsqu'elle râlait (elle tient de son père), lorsqu'elle pleurait le père justement cédait... Mais nous y sommes arrivé.

Une veilleuse a bien été utile, l'allumer fait même parti du rituel ! Le verre d'eau qu'il faut lui amener aussi alors que tu as bien posé la question " un pipi? ", " tu veux boire? ", histoire qu'il n'y ait pas 36 (même 2 c'est trop) levés.

On peut donc faire la danse de la joie, le couple reprend le contrôle de son intimité. Enfin, comme si l'intimité se résumait au lit. Passons.

Le matin, j'ai souvent la surprise (d'ailleurs, je m'en rends compte dans la nuit) de me retrouver coincée entre le père qui dort en diagonale (donc prend 75% du lit), la miss qui est venue se glisser sous les draps (toujours de mon côté) et le chat quelque part jamais loin (le canapé ne doit plus lui convenir passé une certaine heure).

Autre réalité : ma fille se réveille dans la nuit. Finie l'époque où l'enfant t'appelle ou pleure (elle ne doit pas être très loin). Je préfère nettement que pour se rendormir elle vienne dans notre lit. Seule. Sans me réveiller obligatoirement (car c'est toujours " maman " qu'on crie la nuit - même si c'est le père qui a des insomnies).

Non, pas de fautif à chercher ni trouver

J'aime la sentir à côté. Il y a bien un jour où elle s'envolera, il y a bien un jour où il y aura moins de câlin, moins de proximité " animale ", il y aura bien un jour où il y aura plus de pudeur " maman, laisse moi au coin de la rue, je ne veux pas que mes amis te voient " and co.

En quoi le cododo retarderait sa maturité? Et si le cododo lui donnait encore de la stabilité émotionnelle?

Et si nous regardions aussi les autres cultures qui la pratiquent?

Définitivement, le seul hic est que parfois ça me réveille en pleine nuit parce qu'au final il me reste même pas une moitié de lit.

Et si la solution était le lit king size?

Je pourrais adopter d'autres chats, tiens...

Ceci est ma participation à la semaine 37 #DansMonLit #2015projet52