Des scientifiques espagnols ont crée un nouveau test qui permettrait de révéler la meilleure date pour l’implantation de l’œuf lors d’une FIV. Une belle prouesse médicale !
La science offre un nouvel espoir pour les couples désireux de recourir à la fécondation in vitro (FIV). Cette technique de procréation médicalement assistée échoue malheureusement une fois sur cinq.
La plupart du temps, cet échec est dû au timing d’implantation de l’embryon qui n’est pas le bon. Des scientifiques issus de l’Institut valencien spécialisé dans l’infertilité ainsi que le laboratoire Igenomix ont fait des recherches sur cette précieuse étape de la FIV. Leurs résultats ont par la suite été présentés durant le récent congrès international sur l’infertilité, qui s’est déroulé en Espagne.
Les recherches de ces scientifiques ont mené à un test intitulé « ERA » (pour « Endometrial Receptivity Area ». Ce test permet de savoir précisément le moment propice où l’endomètre (autrement dit la muqueuse de l’utérus) est le plus réceptif à la FIV. Dans d’autres mots, ce test permet de savoir quand l’utérus est prêt à recevoir l’embryon.
Afin de pratiquer l’ERA, une biopsie est réalisée sur l’endomètre. C’est ainsi que les 238 gènes de l’utérus, réceptifs ou non, sont analysés
Si les résultats au test de l’ERA sont positifs, un médecin pourra implanter un embryon dans l’utérus à la même date lors du prochain cycle. Si au contraire les résultats n’ont pas été concluants, un autre test sera réalisé afin de déterminer quelle est la date souhaitée et recherchée.
Avec sa nouveauté, le test de l’ERA coûte 700€ par essai. De plus, il n’est pratiqué que dans quelques centres spécialisés en France. Cette nouvelle pratique est très encourageante car, pour l’instant, 9 des 17 femmes qui ont fait l’ERA sont tombées enceintes.