Cette question qui revient : un second bébé ou une fille unique ?

J'aime regarder les autres mamans, cette lueur qu'elles ont dans les yeux pour leur enfant. Peut-être que je me l'imagine en tout cas, c'est l'émotion la plus belle qui existe. Celle qui nous permet de faire l'impossible. Justement en parlant d'impossible : un second enfant me semble impossible aujourd'hui. Ce n'est pas parce que notre vie est ultra rythmée (un à son compte, l'autre dans le tourisme avec un seul jour de congé), ni qu'on ne peut compter que sur nous (la famille est à 9 000 km), ni que l'avenir est incertain sur note situation (il l'est toujours en réalité)... Je ne saurais dire. J'ai toujours eu du mal à me dire que ma fille serait fille unique. J'ai aussi du mal à me dire que je dois à nouveau être enceinte, pardon, je devrais dire re-devenir baleine...

C'est beau une baleine! C'est beau porter la vie! Oui, génial, on parle du ventre flasque après, de la peu d'orange incrusté (vive la vitamine C) ou pire de la peau zebrée après! J'ai beau aimer les zèbres, non merci pour leur ressembler. Je n'ai pas eu de problème lors de ma première grossesse et pourtant ce n'est pas pour ça que j'ai envie de retomber enceinte. Voilà, c'est dit. La grossesse est un des éléments qui me freine. Pourtant c'est facile. Facile comparé à ce qui attend : les nuits, la perte de poids...

Mais tout ça ne compte pas : on a donné la vie. Cela vaut bien ce petit sacrifice diraient certains. Je dis non. C'est mon corps, j'en chie tous les jours pour rester bien dans ma peau. je veux être libre de ça. Alors je devrais y arriver... Une seconde fois... Logiquement...

Je me demande si je suis prête pour un nouveau né. Pour retrouver ce rythme des siestes du matin et de l'après-midi, des dents, d'étape des repas et du manger pour tous les insectes du sol au plafond, des doigts dans les prises, des angles de table... le pire est que je dis tout ça alors que ma fille a été nickel chrome! Mais de quoi se plaint-elle celle-là? je pense que justement je pense au pire n'ayant connu que le meilleur... J'ai peur de ce pire qui vienne tout foutre en éclats. Pourtant le plus dur est fait : c'est le premier enfant le plus dur. Le premier enfant change ta vie : tu regardes toujours ton homme dans le blanc des yeux mais après avoir regardé ton enfant, entre deux couches et deux tétés, 5 minutes avant le coucher... J'ai conscience de tout ça. C'est peut-être signe que je suis prête. reste à sauter le pas... Et espérer avoir une fille. Rester à en reparler avec le papa... Je crois oui, que parce que je me pose la question, que je ne tranche pas, c'est que le second enfant est déjà là dans le ciel... Ou a déjà une partie de mon coeur. Que s'il ne vient jamais, je me poserais la question toute ma vie, que ça me rend égoïste de ne pas donner un petit frère ou une petite soeur à ma fille mais que si elle restait notre unique fille elle serait gâtée et dans notre, c'est aussi important.

C'est étrange car je n'envie pas les femmes dont on m'apprend la grossesse, je ne gagaga pas devant d'autres nouveaux nés... Fucking instinct maternel??!!

J'ai peur que cet instinct maternel ne revienne pas : que la patience pour ma première, que mon extase pour chaque arheu soit parti! Je sais, on dit que ça revient. Après tout, la peur paralyse, parfois ne sert à rien...

Et si j'avais attendu trop longtemps, ma fille qui aura 5 ans dans un mois... J'ai dis que j'arrêtais, pardon, allez au lit, la nuit porte conseil...

Et chez vous, quand est venue la question du second? Quand avez-vous compris que vous n'aurez qu'un enfant ou au contraire plusieurs enfants?