C’est depuis quelques années le choix qu’on fait de nombreuses futures mamans : accoucher sous hypnose. Cette technique aide véritablement à pallier la douleur et à appréhender le jour J de manière plus sereine. Certaines femmes qui ne peuvent pas avoir recours à la péridurale (ou qui n’en veulent pas), font appel à l’hypnose. Voici ce que vous devez savoir sur l’hypnose !

Les avantages de l’accouchement sous hypnose

Grâce à l’accompagnement d’une sage-femme hypnothérapeute, l’accouchement permet d’atténuer la douleur en se concentrant sur un événement, un lieu ou des pensées positives. Le but étant de dissocier la douleur physique de la douleur psychologique. La future maman est plus détendue et sereine et la dilatation du col se fait plus rapidement, tout comme l’accouchement.

Quand débuter l’hypnose ?

Chaque personne est différente, mais il est recommandé de commencer les séances d’hypnose pendant le 4e ou le 5e mois de grossesse. Cela permet de se préparer pleinement au jour J. La base des séances est l’apprentissage de techniques de respiration. Elles sont essentielles pour rester calme et mieux gérer les contractions.

L’hypnoanalgésie ou hypnose contre la douleur, permet de réduire la peur et de se sentir beaucoup plus apaisée. Elle est uniquement pratiquée par des professionnels sages-femmes. Toutes les femmes peuvent choisir cette méthode d’accouchement. En revanche, il faut être vigilante quant à des éventuels troubles psychotiques, difficilement compatibles avec l’hypnose.

L’hypnose, ça fonctionne vraiment ?

Cette forme d’accouchement a déjà fait ses preuves. Elle est utilisée dans de nombreux pays et a permis d’aider beaucoup de mamans.

Néanmoins, accoucher sous hypnose ne veut pas nécessairement dire absence de péridurale. Dans certains cas, cette dernière est inévitable.

C’est pourquoi nous vous conseillons de vous informer directement auprès de votre sage-femme pour être bien conseillée. De cette manière, vous choisirez au mieux le type d’accouchement qui vous correspond.