Le sommeil est parfois difficile à dompter pour votre bébé. En effet, vers 12 à 18 mois, viennent parfois s’immiscer dans la nuit, cauchemars, terreurs nocturnes et insomnie. Difficile de les distinguer et d’y remédier. Si certains problèmes peuvent être résolus par l’homéopathie, d’autres demandent une autre approche.
Nous vous expliquons tout sur les angoisses nocturnes des tout-petits, comment les distinguer pour mieux les apaiser.
Dans cet article :
- Repérez les cauchemars de votre bébé et apprenez à l’apaiser
- Détectez les terreurs nocturnes
- Aidez votre bébé à chasser son insomnie
Repérez les cauchemars de votre bébé et apprenez à l’apaiser
Les cauchemars sont des rêves chargés d’angoisse qui amènent votre tout-petit à se réveiller. Il survient plutôt en fin de nuit, lors du sommeil paradoxal. Il n’est pas toujours facile de raisonner votre enfant et de calmer ses peurs. Votre bout de chou peut avoir du mal à se rendormir car le souvenir du mauvais rêve reste ancré.
Le cauchemar est aussi le signe que l’enfant grandit, évolue. Il connaît des phases où les mauvais rêves sont plus nombreux, traduisant une anxiété ou un passage difficile de sa journée, lors duquel il a subi une émotion de peur ou d’inconfort. Les cauchemars permettent d’évacuer les tensions et s’avèrent donc utiles.
L’idéal est de parler du cauchemar, d’essayer de le dépasser. Il ne suffit pas de lui dire « mais les monstres n’existent pas », ce qui pourrait fermer toute discussion. Mieux vaut écouter et accueillir ses peurs, partager ses émotions sans jugement. Il est possible, tout en précisant que la situation est exceptionnelle, de l’accepter quelques instants dans votre lit ou bien de rester près de lui pour l’aider à se rendormir.
Parfois, vous pouvez accompagner cette phase difficile d’un peu d’homéopathie ou bien de quelques gouttes d’huiles essentielles pour favoriser un sommeil serein et apaisé. Il existe aussi des livres pour aider votre tout-petit à affronter ses cauchemars.
Détectez les terreurs nocturnes
Les terreurs nocturnes sont différentes des cauchemars. Votre tout-petit ne se réveille pas et reste effrayé tout en étant dans un état qui ressemble au somnambulisme : ses yeux sont ouverts, mais il crie ou pleure de peur sans pour autant être en état de communiquer avec vous. Elles peuvent se produire dès l’âge de 9 mois. Les terreurs nocturnes apparaissent parfois très impressionnantes pour les parents.
En général, elle se produisent en début de nuit. Le lendemain, l’enfant ne se souvient de rien. Dans ce cas, mieux vaut ne pas le réveiller. Vous pouvez en revanche prononcer à voix douce des mots rassurants comme « tout va bien, tu es en sécurité ». Vous pouvez également lui chanter une berceuse, lui câliner le bras avec douceur.
Elles sont parfois causées par la fatigue et un manque de sommeil. Allonger les nuits peut alors résoudre le problème.
On constate que la présence d’une veilleuse participe à la diminution du nombre de terreurs nocturnes. Si elles s’installent trop longtemps dans la durée, il vaut mieux consulter un spécialiste qui vous aidera à voir si un problème plus profond se cache derrière ces angoisses.
Aidez votre bébé à chasser son insomnie
L’insomnie consiste en une difficulté d’endormissement, qui peut se répéter avant chaque sieste et chaque nuit ou se produire ponctuellement.
Ces difficultés à trouver les sommeil sont parfois la conséquence de troubles physiques comme les poussées dentaires. Dans ce cas, c’est une phase transitoire qu’il est possible d’accompagner avec de l’homéopathie, notamment Chamomilla ou Camilia. Si le trouble est plus grave (otite par exemple), consultez votre médecin.
Parfois, c’est la peur du noir qui affecte votre bout de chou. L’utilisation d’une veilleuse peut alors sauver ses nuits.
Pour trouver le sommeil plus facilement, l’instauration d’un rituel de coucher est très importante pour apaiser votre enfant avant la longue séparation. Le coucher en étant soi-même détendu, sans pression ni urgence à l’idée qu’il dorme, sera une aide importante pour lui afin qu’il trouve le sommeil.
Quand l’insomnie est fréquente et persistante, vous pouvez vous faire aider par un coach en sommeil ou même consulter votre médecin qui saura vous aiguiller.
Le mot de la fin
Tous les bébés sont différents. Certains sont de petits dormeurs et d’autres, de gros dormeurs. Acquérir un bon sommeil, ça s’apprend !
Dans tous les cas, chez bébé dodo, on pense qu’il n’est pas conseillé de laisser pleurer un nourrisson. L’effet n’est pas bon sur son cerveau, et il n’est pas encore en âge de faire un caprice. L’idéal est de lui apprendre à bien s’endormir en mettant en place un rituel du coucher.
Et vous, comment gérez vous les angoisses nocturnes de vos tout-petits ? Dites-nous tout en commentaire !
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