Petit Loulou* a 10 ans et fait sa rentrée au collège demain. Mon "petit" de 10 ans rentre en 6°. Non mais allô quoi. Déjà. C'est fou, j'ai l'impression que son grand frère y était il y a tout juste quelques mois (oui bon j'exagère un peu mais c'est tout comme). Je me suis replongée dans de vieux articles du blog ces derniers jours et j'ai eu cette impression, bien connue de tous, que le temps est passé à toute vitesse. J'ai revu sa petite bouille joufflue, passé en revue ses différents anniversaires, relu les articles relatifs à ses crises face à la frustration ou la difficulté à gérer ses émotions quand il était petit, bref j'ai pris une claque (petite mais une claque quand même).
C'est que, mine de rien, je me fais un peu carotter d'un an avec son histoire de saut de classe moi. Cette année je "prends cher" l'un en 6° et l'autre en terminale, ça va être du sport tout ça. D'ailleurs en parlant de sport il est grand temps que je m'y recolle, 3 mois que je n'ai quasiment pas bougé mes fesses, mais c'est un autre sujet. Enfin bref la sixième donc.
Je ne ressens pas d'angoisse à proprement parler pour cette rentrée car je le sens prêt et motivé, il en avait marre d'être en primaire, il a envie d'avoir plusieurs professeurs, de changer de classes en fonction des matières et surtout de changer de cadre. Marre de son école. Parfait. Vraiment parfait. Et puis il sera avec la plupart de ses potes donc tout baigne. Mais le collège c'est la fin de l'enfance, le début de l'adolescence, on passe un cap en tant que parent (aouch). Même s'il n'est, depuis déjà pas mal de temps, plus mon tout petit.
Petit Loulou est un "grand". Je le sais bien. Il est prêt donc et a hâte de passer à autre chose. Moi pas forcément, parce que devoir checker le cartable tous les soirs (si si au début c'est fortement conseillé), le déposer le matin, organiser ses retours avec des parents (parce que 17h c'est pas possible avec les petits que j'accueille) et devoir se lever à 6h30 je n'ai vraiment pas hâte. L'école primaire à 3 minutes à pieds avec un réveil à 7h30 c'était bien confortable tout de même. Mais c'est comme ça.
C'est comme ça et c'est tellement bien de savoir qu'il en a envie, tellement agréable de me dire qu'il y va sans trainer des pieds ou la trouille au ventre, tellement jouissif aussi de voir ses enfants grandir et gagner en autonomie, apprendre de plus en plus à voler de leurs propres ailes. C'est tellement positif tout ça que je me dis que ça vaut bien quelques réveils à 6h30 et puis fin octobre il y a les vacances de La Toussaint ;-)
Bonne rentrée à tous !
* D'ailleurs il va me falloir le rebaptiser je crois, peut être pour mon 6° ou mon 10 ans... à voir avec lui ...